La crosse TRG 42 et l’action Remington extra longue.

 

Présentation :

 

 Sébastien, 32 ans, professeur de science. Après 10 ans de match anglais et de 300m UIT, ma passion s’est portée sur les armes de tir et de chasse à grande distance.

 

Je trouve ton site super et c’est avec beaucoup d’humilité que je t’envoi ce petit article.

 

La Nouvelle Calédonie est une île du pacifique où la chasse et les armes font partis de la culture locale. Les possibilités de tir et de chasse sont immenses et liée à la présence de grandes propriétés giboyeuses (cerf rusa et cochon sauvage), pas de quotas de chasse, pas de problèmes de tir (papa est président d’un club qui compte un peu plus de 200 membres)…

Les commandes diverses se font aux USA mais aussi beaucoup avec l’Australie et la Nouvelle Zélande, nos proches voisins.

 

Bref, après plusieurs essais (243,270, 7.08, 308, 7WSM…) mon choix s’est porté sur un modèle SENDERO 7mm Ultra Magnum plus bedding époxy, détente modifiée et une optique Leupold 6.5 20 avec réticule varmint hunter fixe.

 

Il me fallait un tir très tendue et beaucoup de puissance pour éviter de cliquer à la chasse.

J’ai  « mis au point » un système de contre visée (avec le réticule varmint hunter  qui me permet de tuer (donc les exigences sont moindres) jusqu'à 1000m sans cliquer …

 

Après plusieurs essais de rechargement, j’ai trouvé, je pense un bon compromis avec des ogives 150gr silver type, poudre ADI 2217

Compte tenu du calibre je ne m’attendais pas à aussi bien :

15mm à 200m     60mm à 600m    et 240mm à 1000m (tir au grossissement 8, contre visée oblige…).

Ces groupements sont réalisés sur une base de trois balles, canon froid et sans flambage (chasse oblige).

La dérive gyroscopique est de 70cm à 1000m.

 

Mes records actuels sont (je possède un télémètre Swarovski, (sans distance, tir impossible)) :

Un Dindon à 609m.

Un cerf à 715m

Un cochon à 840m

Chaque tir est annoncé (quel animal, où et comment je vise). Mais le plus difficile reste la maitrise des EIT (site, pression atm, temp, vent, distance jamais « piles » comme aux essais …) qui ne laissent rien au hasard.

 

  

 

Le boitier remington et la crosse TRG42

 

Afin d’amélioré le confort de tir, il me fallait changer de crosse mais attention, il faut être à la hauteur de cette excellente HS précision avec bedding aluminium …

 

Mon choix s’est porté sur la crosse TRG42 de la 338 Lapua mag d’un copain qui préférait la verte.

Maintenant, comment l’adapter sur se boitier remington…

Il ma fallu un moi de travail (dans mon et les ateliers du collège)  pour concevoir et ajuster une poutre alu de 32mm d’épaisseur.

Mon objectif est, comme au bench rest, une rigidité parfaite.

 

Le modèle est en mono coup, avec bedding époxy et crosse non démontable (ajustement parfais de la poutre sur la poignée, et en plus collage époxy).

 

La plaque de couche est réalisée en inox et porte dans son creux un abaque des contres visées.

 

Pour le design, il fallait que le bipied Harris soit dans le prolongement de la crosse, s’est pourquoi j’ai prévu la poutre 70mm plus longue, j’ai supprimé et modifié l’emplacement des fixation des ressorts, mais surtout, le système de serrage du devers est inversé (il s’effectue maintenant par l’avant).

 

Les essais sont super, l’arme réagit bien et le confort est au top. Le groupement à 1000m est je pense correct mais peut encore êtres amélioré.

Pas de nouveau record de chasse, j’ai eu une occasion à 1034m mais ….

 

Merci d’avoir lu cet article.

 

Sportivement  Sébastien.

 

 

 le 29/09/07

Quelques nouvelles de  Nouvelle Calédonie.

 

Mon « custom » a évolué (encore) avec un travail de la bouche du canon, le filetage et la pose d’un frein de bouche maison (très largement inspiré du modèle TRG42) très efficace. Le tout recouvert d’une peinture polyuréthane aérographe.

 

Nos entrainements se réalisent sur un cochon silhouette métallique gros calibre, le principe est de reculer en tirant à n’importe quelle distance. Le record étant 1100m avec trois balles consécutives par grand vent avec ma 7 ultra mag.

 

J’ai pu tester la puissance du calibre 338 Lapua mag, qui, pour moi est extraordinaire. Le poids de l’ogive (ici une 250 gr SPBT sierra) y est surement pour quelque chose. (Voir la photo du cochon, impacts visibles 600m, repeints 900m).

Avec ma 7mm ultra mag et des Nosler 150 gr j’esquinte à peine la peinture à 600m, alors n’en parlons pas à 1000m…

 

Bref, la plus grande difficulté est toujours de faire (une grosse) mouche du premier coup !

 

Je fais des relevés pression atm, température, éclairement, et humidité, mais je n’ai pas encore assez d’essais pour faire une moyenne significative.

Je pense que la Patm et la Temp sont les plus influents et qu’une variation de 5mbare est significative à partir de 900m.

 

 

 

 

 


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